There are several bands named Akuma:
1. Australian Death Metal.
One album: "Shrouds of the Final Nothing" (2007)
2. French Melodic Death Metal.
One E.P.: "Under a Killing Moon" (2009)
3. Canadian Hardcore/Punk.
… Des Cendres et du désespoir
Issu d’une fin de siècle, Akuma perpétue un rock de combat en marge d’une culture prête à consommer. Safwan (chant, guitare), Sylva (batterie), Yannick (guitare) et Sébastien (basse) prennent le maquis de l’autonomie pour une action terrorock revendiquée. Alors qu’on célèbre une prétendue relève dans les galas et les tribunes médiatiques, le groupe montréalais prononce sa dissidence avec la parution de son troisième album … Des Cendres et du désespoir. À contre-courant des tristes tenants de la non-expression, Akuma réinvestit avec force et conviction l’espace musical militant.
Introduit à l’automne 2006 par le vidéoclip L’Alternative, … Des Cendres et du désespoir assène dix brûlots street-punk musclés par des influences hardcore. La rythmique se fait sauvage et implacable, la voix grave, les chœurs puissants. Les guitares exploitent leur potentiel mélodique dans cette tempête de décibels où l’identité sonore du quatuor se précise plus que jamais. Si Akuma fait le deuil d’un mouvement déchu (L’Alternative), le groupe persiste à prêter sa voix aux exclus du système (Dernière danse, Nulle part, Longue route). … Des Cendres et du désespoir sonne la charge contre Washington et ses valets, pourvoyeurs planétaires d’un féodalisme néo-libéralisé (Objecteur de conscience). Cet album exhorte les victimes de la globalisation économique et de l’impérialisme arrogant à garder le poing levé (The Good fight). Bien que stigmatisée par les apôtres du nouvel ordre mondial, la résistance s’organise (Terroriste moi, Sabotage). La fronde agite les quartiers du monde qui danseront un jour sur les ruines de l’Empire (When Chaos comes, La Chute).
Baptisé en décembre 1998 sous les salves de Madball, Akuma nourrit sa réputation sur les planches. Dans la foulée de la tournée Polliwog de l’été 1999, le groupe arpente les clubs du Québec. Après plusieurs apparitions sur des compilations, 100 DEMONS (mars 2001) reproduit sur disque le sentiment d’urgence qui émane de ces premières prestations. Sa nature militante, exprimée tant en français qu’en anglais, positionne d’emblée Akuma dans la fraction dure de la scène. Sans trahir les origines «old-school» de son punk-rock, cet album emprunte également aux autres musiques bruyantes. Il s’en dégage une énergie insatiable, brute de décoffrage, qui s’exprime jusqu’aux grands événements (Festival d’été de Québec, Warped Tour). De vocation internationaliste, la formation profite du printemps 2002 pour écumer la France et la Suisse. Partisan de la guérilla, Akuma se fait alors oublier pour mieux réapparaître : à l’invitation des grands frères, le groupe dévoile son deuxième opus Subversion (juillet 2004) à l’occasion de la Fiesta Bérurière de Québec. Akuma y affirme sa dénomination nippone, symbole d’une maginalité assumée. Une nouvelle invitation aux gouvernants à respirer le doux parfum de la rue avant qu’il ne s’embrase.
De la réflexion à l’action, l’engagement d’Akuma dépasse les frontières artistiques pour se généraliser à toute son activité. Conscient des arnaques de l’industrie, le groupe ne rend ses disques disponibles que sur son site web, lors de ses concerts et dans quelques boutiques qui entretiennent l’espoir d’une culture libre. Une façon de souligner que «Résister, c’est créer ! Créer, c’est résister !».
… Mais un cœur vaillant reste à jamais militant.
1. Australian Death Metal.
One album: "Shrouds of the Final Nothing" (2007)
2. French Melodic Death Metal.
One E.P.: "Under a Killing Moon" (2009)
3. Canadian Hardcore/Punk.
… Des Cendres et du désespoir
Issu d’une fin de siècle, Akuma perpétue un rock de combat en marge d’une culture prête à consommer. Safwan (chant, guitare), Sylva (batterie), Yannick (guitare) et Sébastien (basse) prennent le maquis de l’autonomie pour une action terrorock revendiquée. Alors qu’on célèbre une prétendue relève dans les galas et les tribunes médiatiques, le groupe montréalais prononce sa dissidence avec la parution de son troisième album … Des Cendres et du désespoir. À contre-courant des tristes tenants de la non-expression, Akuma réinvestit avec force et conviction l’espace musical militant.
Introduit à l’automne 2006 par le vidéoclip L’Alternative, … Des Cendres et du désespoir assène dix brûlots street-punk musclés par des influences hardcore. La rythmique se fait sauvage et implacable, la voix grave, les chœurs puissants. Les guitares exploitent leur potentiel mélodique dans cette tempête de décibels où l’identité sonore du quatuor se précise plus que jamais. Si Akuma fait le deuil d’un mouvement déchu (L’Alternative), le groupe persiste à prêter sa voix aux exclus du système (Dernière danse, Nulle part, Longue route). … Des Cendres et du désespoir sonne la charge contre Washington et ses valets, pourvoyeurs planétaires d’un féodalisme néo-libéralisé (Objecteur de conscience). Cet album exhorte les victimes de la globalisation économique et de l’impérialisme arrogant à garder le poing levé (The Good fight). Bien que stigmatisée par les apôtres du nouvel ordre mondial, la résistance s’organise (Terroriste moi, Sabotage). La fronde agite les quartiers du monde qui danseront un jour sur les ruines de l’Empire (When Chaos comes, La Chute).
Baptisé en décembre 1998 sous les salves de Madball, Akuma nourrit sa réputation sur les planches. Dans la foulée de la tournée Polliwog de l’été 1999, le groupe arpente les clubs du Québec. Après plusieurs apparitions sur des compilations, 100 DEMONS (mars 2001) reproduit sur disque le sentiment d’urgence qui émane de ces premières prestations. Sa nature militante, exprimée tant en français qu’en anglais, positionne d’emblée Akuma dans la fraction dure de la scène. Sans trahir les origines «old-school» de son punk-rock, cet album emprunte également aux autres musiques bruyantes. Il s’en dégage une énergie insatiable, brute de décoffrage, qui s’exprime jusqu’aux grands événements (Festival d’été de Québec, Warped Tour). De vocation internationaliste, la formation profite du printemps 2002 pour écumer la France et la Suisse. Partisan de la guérilla, Akuma se fait alors oublier pour mieux réapparaître : à l’invitation des grands frères, le groupe dévoile son deuxième opus Subversion (juillet 2004) à l’occasion de la Fiesta Bérurière de Québec. Akuma y affirme sa dénomination nippone, symbole d’une maginalité assumée. Une nouvelle invitation aux gouvernants à respirer le doux parfum de la rue avant qu’il ne s’embrase.
De la réflexion à l’action, l’engagement d’Akuma dépasse les frontières artistiques pour se généraliser à toute son activité. Conscient des arnaques de l’industrie, le groupe ne rend ses disques disponibles que sur son site web, lors de ses concerts et dans quelques boutiques qui entretiennent l’espoir d’une culture libre. Une façon de souligner que «Résister, c’est créer ! Créer, c’est résister !».
… Mais un cœur vaillant reste à jamais militant.
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